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Michael Somoroff est un artiste multimédia, réalisateur, photographe, enseignant et éminent stratège en communication. Depuis 1980, il dirige des projets, crée des concepts de communication couronnés de succès, prodigue des conseils sur diverses campagnes publicitaires et produit des contenus salués par la critique pour des entreprises du Fortune 500, des agences de publicité, des sociétés de médias, des musées et des institutions du monde entier. Il a collaboré avec des institutions éducatives et culturelles et est actuellement artiste en résidence au Wyss Translational Center, en collaboration avec l’université de Zurich et l’EPFZ. En tant que professeur et conférencier, il a collaboré avec la State University of New York, Stony Brook, l’Université des arts, Philadelphia, Pennsylvania, la Rothko Chapel, Houston, Texas, International Center of Photography, New York City, the School of Visual Arts, New York City et le Jung Center, Houston, Texas. Il est également responsable des archives Somoroff, qui comprennent des photographies historiques, du contenu éditorial et des publicités produites à New York entre 1940 et le début du millénaire.
Les œuvres de Somoroff sont exposées dans des musées, des expositions et des foires d’art du monde entier. À cela s’ajoutent la publication de cinq de ses propres livres et sa collaboration à de nombreux autres. Dans le New York Times, la journaliste Elisabeth Bard a décrit son approche créative comme “la de la rencontre Madison Avenue et de la Reinassance italienne” Il est considéré par l’industrie publicitaire internationale comme l’un des meilleurs réalisateurs de publicité au monde. Il produit régulièrement des films et des photographies primés pour les entreprises qui souhaitent rendre leur identité de marque plus attrayante et accroître leurs ventes. Il est le premier artiste à avoir été exposé directement sur la place Saint-Marc à l’occasion de la Biennale de Venise 2011. Ses œuvres sont représentées dans de nombreuses collections importantes au niveau international, notamment au Museum of Modern Art, New York City, au Hirshorn Museum, Smithsonian Institute, Washington DC, International Center of Photography, New York City et au Museo Correr, Venise, Italie.
Vie et Carrière
Michael Somoroff, fils du grand photographe de natures mortes et de produits Ben Somoroff, est né à New York en plein âge d’or du design éditorial et de la photographie analogique ; une époque que Milton Glaser a qualifiée de “A Moment”. Son père est considéré, avec Irving Penn, omme l’un des plus grands protagonistes de la photographie américaine de natures mortes. Beaucoup considèrent Ben Somoroff comme le premier réalisateur de produits audiovisuels sérieux, qui a établi le “table-top” comme genre de création cinématographique. En tant qu’élève du légendaire directeur artistique Alexey Brodovitch, au Pennsylvania Museum of Industrial Art (aujourd’hui University of Arts), Ben Somoroff a très tôt initié son fils Michael à la philosophie révolutionnaire et culturelle fondamentale de Brodovitch et a défini le travail créatif en général comme un élément de son propre processus de réalisation personnelle. Cette idée a eu une influence considérable sur toute une génération de photographes, de designers et d’autres artistes qui ont fait œuvre de pionniers dans les médias culturels. Avec l’exigence d’authenticité qui lui est inhérente, elle deviendra finalement la philosophie de base dans tous les domaines de la création culturelle au cours de la seconde moitié du 20e siècle.
Alexey Brodovitch, influence dominante
Le père de Michael, ainsi que d’autres élèves de sa génération, dont Richard Avedon, Irving Penn, Robert Frank, Arnold Newman, Lillian Bassman, Hiro, Louis Faurer, Ben Rose, Art Kane, Frank Zachary, Henry Wolf, Steve Frankfurt et bien d’autres, a encouragé son fils à créer des images inédites et hors du commun et à dépasser les limites de la pensée et de la vision conventionnelles. C’est une pratique pour laquelle Michael est connu.
Brodovitch exhortait ses étudiants : “Montrez-moi quelque chose que je n’ai jamais vu auparavant. Étonnez-moi !” C’est ainsi qu’est née une phase importante d’expérimentation et d’innovation dans les médias américains, qui s’est ensuite répandue dans le monde entier.
Aujourd’hui encore, la philosophie de Brodovitch reste une force dominante dans tous les domaines de la production culturelle en faisant de l’exigence d’authenticité une condition préalable à toute entreprise artistique sérieuse. Cette exigence constitue la force motrice des carrières de l’aîné et du cadet des Somoroff, ce qui en fait un événement bi-générationnel unique du point de vue de l’histoire de l’art et l’un des plus anciens studios de photographie, d’édition et de publicité ayant survécu à l’époque des “Mad Men”.
Michael poursuit sa ligne artistique unique en combinant magnifiquement les fondements de l’art du XXe siècle avec la résolution des problèmes de communication actuels au niveau international.
Début de carrière: New York City
Michael Somoroff a passé une grande partie de son enfance à New York City, dans le studio de son père, situé au 421 East 54th street qui était à l’époque un lieu de rencontre pour des directeurs artistiques, des écrivains, des artistes, des designers et des musiciens de renom. Le jeune Somoroff a eu l’occasion de bénéficier de l’encadrement de nombreuses personnes issues du cercle de connaissances de ses parents (sa mère, Alice Bruno, était un mannequin renommé et l’une des premières à faire partie de la Ford Modeling Agency). Son parrain était le directeur artistique Henry Wolf une des légendes de la photographie et du design américain (Esquire Magazine, Harper’s Bazaar, Show Magazine).
Wolf est l’une des légendes de la photographie et du design américains. Dès son plus jeune âge, Michael a apporté sa contribution à l’entreprise familiale. Il est ainsi devenu l’assistant et donc le bras droit de son père. Il a contribué à de nombreuses missions éditoriales et publicitaires remarquables de son époque et a travaillé aux côtés de géants de la photographie analogique et de l’âge d’or de Madison Avenue. Il est finalement devenu le directeur du studio de son père et un véritable maître de la chambre noire (aussi bien en noir et blanc qu’en couleur).
Alors que ses compétences techniques se développent, le jeune Somoroff travaille souvent en free-lance pour de nombreux collègues et amis de son père et de sa mère et acquiert ainsi la réputation d’un assistant habile. Il a notamment fréquenté les photographes Ben Rose, Sol Mednick, Louis Faurer, Melvin Sokolsky, Art Kane, Herman Landsoff et André Kertész. Ces liens ainsi que de nombreux autres sont présentés dans le livre “A Moment. Master Photographers : Portraits by Michael Somoroff”, publié en 2012, par Damiani. Il a également suivi les cours de la New School for Social Research en lien avec la Parsons School of Design. Il a obtenu sa première commande de magazine auprès des graphistes renommés Milton Glaser et Walter Bernard. En 1979, Richard Avedon a animé sa première exposition à l’International Center of Photography de New York City, après avoir passé en revue le portfolio de Somoroff. Cornell Capa et William A. Ewing se sont chargés personnellement de la direction des expositions à l’ICP.
Photographie
Michael Somoroff a acquis une réputation exceptionnelle de photographe à la fin des années 1970, après sa première grande exposition de natures mortes à l’ICP. Il a ensuite fondé son propre studio et a régulièrement contribué à des publications américaines et européennes telles que Stern, Elle, Vogue, Life, Harper’s Bazaar, Der Spiegel, Esquire, Zeit Magazine and Time, ou participé à des projets d’agences de publicité internationales. Ses photographies de portraits, de nus et de natures mortes ont attiré un public international et ont été très bien accueillies dans les musées et les galeries du monde entier. En 1980, il s’installe pour la première fois en Europe et vit et travaille aujourd’hui à la fois aux États-Unis et en Europe.
Réalisation de Films
Suivant les traces de son célèbre père Ben Somoroff, un pionnier de la production de films et de films de production généralement connus sous le nom de ” Table Top “, Michael est finalement devenu réalisateur après avoir remporté plusieurs prix au Cannes Lions International Festival of Creativity.
Il a officiellement commencé sa carrière de réalisateur de films publicitaires à Londres, au sein de la célèbre société de production Directors Studio fondée par Jim Baker. C’est là que les bases de l’industrie de la production publicitaire ont été consolidées, les photographes publicitaires devenant des réalisateurs de publicité. Outre l’initiation à la production cinématographique que lui a transmise son père, Michael Somoroff a d’abord développé ses compétences de réalisateur sous la direction de réalisateurs plus âgés et plus expérimentés à Londres, dont le collègue de son père et diplômé de Brodovitch, Lester Bookbinder. Entre-temps, Somoroff était très demandé pour ses compétences uniques en matière de lumière et de composition. C’est ainsi qu’au début de l’année 1989, il revint à New York à l’invitation du légendaire manager de Columbia Pictures, George Cooney, PDG d’EUE Screen Gems, et se consacra entièrement à la réalisation de films. Peu après, Michael Somoroff s’est associé à la nouvelle société D&H Macguffin Films LTD, aujourd’hui connue sous le nom de Macguffin Films LTD. Il y est demeuré associé principal jusqu’en 2015.
Sollicité pour ses compétences conceptuelles uniques, son talent de composition et sa technique d’éclairage, Michael Somoroff a eu une influence considérable sur l’industrie de la publicité, en particulier dans le domaine de la production de films de table/d’aliments et de produits. On lui attribue un rôle de poids dans l’établissement de l’esthétique des images de nourriture et de boissons dans la publicité et surtout dans la réalisation de films, en le considérant comme le pionnier de la photographie au ralenti et en gros plan, ainsi que de différentes méthodes pour renforcer les stimuli de l’image et de l’appétit. Il a collaboré avec de grandes marques dans le monde entier, notamment Asahi, Diageo, Unilever, Pepsi, Burger King, et Proctor and Gamble pour n’en citer que quelques-unes. Il est réputé pour sa capacité à créer des concepts visuels particulièrement vendeurs, ainsi qu’à détecter les obstacles qui empêchent les gens de s’attacher à une marque et, en réponse, à proposer des solutions pratiques et rentables pour les surmonter.
Le monde artistique
Somoroff s’est également fait un nom dans le monde de l’art, parallèlement à sa carrière de photographe et de réalisateur. Il est connu pour sa démarche unique dans la création de contenus et l’utilisation de significations philosophiques visant à créer de nouvelles structures de communication à travers son art.
Son succès s’étend aussi bien au monde des arts visuels qu’à celui de l’art publicitaire, réputé pour sa capacité à franchir les frontières entre les deux. L’art qu’il pratique se focalise sur la création de toutes les formes de prospérité et de croissance personnelle. Il est un “architecte de la réalité” et un expert dans la conception de communications qui favorisent une communauté durable. Dans un article publié dans la rubrique “Arts et loisirs” du Sunday New York Times, l’auteur a décrit l’approche de Somoroff en matière de création de contenu avec “de gros budgets, de grandes équipes, des outils high-techs et un manager artistique aussi à l’aise dans les environnements d’entreprise que dans les galeries d’art de Chelsea à New York”.
Le Times a ajouté : “Le savoir-faire technique et les instincts visuels de M. Somoroff lui viennent peut-être de son passé de publicitaire, mais le point central de son art a toujours été une recherche spirituelle et philosophique”. Richard Klein, directeur de l’exposition au Aldrich Museum, a déclaré dans son commentaire sur Somoroff : “L’artiste en tant qu’entrepreneur est un modèle qui passe au premier plan”. John Lee de Bravin/Lee Projects, Chelsea New York City a cité : “Il (Michael Somoroff) exploitera tous les moyens possibles pour convaincre le spectateur”. Somoroff a étudié la religion et la philosophie pendant plus de deux décennies à Jérusalem, en Israël, et a publié des livres sur ce thème.
Projets sélectionnés
La série sur les légumes, ICP 1979
En 1979, Michael Somoroff a organisé sa première grande exposition muséale au International Center for Photography de New York City. L’exposition s’intitulait “The Vegetable Series” et était organisée sous la direction de Cornell Capa et William A. Ewing.
Richard Avedon et Yasuhiro Wakabayashi, qui a servi de mentor au jeune photographe, ont attiré l’attention du musée sur le travail des jeunes photographes. L’exposition a suscité un écho positif et a fait l’objet d’une revue dans le New York Times par Suzanne Slesin, qui a présenté au monde le jeune photographe, alors âgé de 21 ans, en ces termes : “Sa mère était un mannequin, son père un photographe de natures mortes renommé. Lorsque Michael Somoroff avait 19 ans, il avait déjà ouvert son propre studio”. Après le succès de l’exposition, Somoroff a reçu de nombreuses commandes rédactionnelles et publicitaires de magazines internationaux, ce qui a lancé sa carrière
Matrice de sensations, Donald Kuspit, 2004
Somoroff a été distingué comme l’un des premiers artistes à avoir jeté un pont entre l’art analogique et l’art numérique au tournant du millénaire [artnet, Kuspit : The Matrix of Sensations 2005]. En 2004, Somoroff a rédigé un article sur l’histoire de l’art moderne en reliant le “Nu descendant l’escalier” de Duchamp (Duchamp, 1912) au tableau “Ema” de Gerhard Richter (Richter, 1992) en créant une version numérique du même thème appelée “Query”, reliant ainsi l’évolution culturelle de l’analogique au numérique. Donald Kuspit, éminent critique d’art, a décrit “Query” : ““La vidéo numérique Query (2004) de Michael Somoroff, générée par ordinateur, illustre parfaitement une interdépendance esthétique et conceptuelle de ce type”. L’œuvre de Somoroff, inspirée de la célèbre peinture de Duchamp “Nu Descending Staircase” (1912) ainsi que de la peinture photoréaliste de Gerhard Richter de 1960 sur le même thème, illustre le passage de l’art analogique à l’art numérique – et sa simultanéité ironique – avec une précision convaincante. Le modèle nu en haut de l’escalier constitue une représentation analogique. Toutefois, lorsqu’il atteint le pied de l’escalier, il devient une représentation numérique, plus précisément une sensation codée du temps que la personne a mis pour descendre l’escalier.
Illumination I à la chapelle Rothko, 2006
Somoroff a été invité en 2006 par la Rothko Chapel de Houston, au Texas, pour créer une installation extérieure de grande envergure, Illumination I. Ce fut la première invitation de ce type jamais lancée par la chapelle, et la seule installation depuis que le Broken Obelisk de Barnett Newman’s (Newman, 1963) y avait été placé une trentaine d’années auparavant.
Illumination I est une sculpture de lumière de 12 tonnes et de plus de 6 mètres de haut, conçue à l’aide de logiciels informatiques associés à des photographies. C’est une interprétation sculpturale de la lumière qui traverse les ruines d’une mosquée composite, vestige virtuel de la guerre en Irak. Somoroff a puisé son inspiration initiale dans sa propre expérience de la chapelle de Rothko. Il a alors imaginé la chapelle comme une scène métaphysique sur laquelle des événements venus de partout se déploient à l’horizon et dans la matrice de l’éternité. Il a pris des éléments de photographies et a utilisé le plan original de la chapelle Rothko comme base pour créer un espace sacré virtuel à l’aide d’un programme d’animation 3D : il a ainsi créé sa propre mosquée composite.
Une fois terminée, la sculpture était un modèle innovant, car la photographie a été transposée dans le domaine de la sculpture et de la réalité virtuelle. Notamment si l’on considère que celle-ci a été conçue au début du millénaire. C’est un faisceau de lumière qui est capturé tel qu’il passerait à travers la fenêtre de cet espace virtuel. Comme l’a écrit l’historien de l’art David Anfam dans le catalogue de l’exposition : “Le projet de Somoroff renouvelle les aspirations artistiques de Christopher Rothko qui, en bref, visaient à combiner l’immédiateté de la perception avec une signification spirituelle”. Comme le disait Rothko après avoir terminé les peintures de la chapelle : “Je voulais peindre à la fois le fini et l’infini”
Illumination chez Bravin/Lee Programs, Chelsea, New York City, 2007
En 2007, Illumination, un pendant de la sculpture Illumination I, a été exposée en tant qu’installation vidéo environnementale au BravinLee Programs,
Chelsea, New York City. Le spectacle BravinLee comprenait cinq projections numériques, dont la première projection à lentille unique de trois cent soixante degrés, qui crée une installation vidéo immersive avec une technologie haute résolution.
L’installation a été placée dans un pavillon de 1500 mètres carrés spécialement construit à cet effet au rez-de-chaussée du bâtiment de la galerie. Somoroff a également collaboré avec Keith Raywood, lauréat d’une Emmy Award, designer de production et ami d’enfance.
La pièce maîtresse était la projection à lentille unique, l’animation d’une mosquée virtuelle projetée sur un écran de 14 mètres incurvé à 280 degrés. L’éclairage était une synthèse de film, de vidéo, d’animation informatique haute définition et de photographie. Ces différents aspects ont créé un environnement architectural à la fois profond, spirituel et troublant. Le magazine Per Contra a décrit le projet comme suit
“Les créations inédites de Michael Somoroff, qu’elles soient individuelles ou collectives, sont révolutionnaires et transcendent les genres. Chaque œuvre crée une expérience d’immersion totale, réalisée grâce à l’utilisation de technologies innovantes. Elles témoignent toutes de la passion de l’artiste pour la lumière et son utilisation provocante en tant que média réel et virtuel, pour une vidéo qui est une sculpture et pour une sculpture qui est une architecture. C’est un moment de conversion que l’on ne vit peut-être qu’une fois dans sa vie, mais qui, on l’espère, durera toujours – qui changera radicalement sa vision de la vie, son attitude fondamentale envers sa propre vie ainsi qu’envers celle des autres.”
Generali 2005
En 2005, Somoroff fut personnellement invité par le PDG de Generali, le Dr Walter Thiessen, afin de concevoir des œuvres d’art pour le siège de l’entreprise à Cologne. Somoroff ne cesse de brouiller les frontières entre l’art et le commerce et est connu depuis longtemps pour sa volonté provocatrice d’abolir la distinction entre les arts visuels et l’art commercial. Thiessen l’a donc directement engagé en tant qu’artiste, directeur créatif et stratège en communication afin de développer un vaste programme de rééducation et de communication visant spécifiquement à augmenter la productivité de l’entreprise.
Somoroff a élaboré deux rapports internes : La première était une analyse complète du logo de l’entreprise, de l’histoire de son développement et de sa réorientation vers la marque, “The Symbolic Power of Art and the Corporation“. Le second était un manuel de formation destiné aux cadres supérieurs et aux commerciaux, intitulé “Creating Wealth Through Sharing“. Somoroff a participé à la construction du siège social allemand à titre de consultant, afin de veiller à ce qu’il se transforme en un environnement visuellement stimulant qui favorise la pensée non conventionnelle et l’innovation de la part de l’ensemble du personnel de Generali.
Il a été chargé de créer des œuvres d’art de grand format qui ont été installées et a travaillé directement avec le PDG pour créer des œuvres d’art dans les bureaux de Generali afin d’augmenter la productivité. Il a développé ses premiers projets en utilisant l’art comme une forme d’interaction avec le public et les travailleurs afin de les intégrer et de stimuler les ventes. Certains projets, comme la création d’une collection d’art et d’une installation itinérante à grande échelle, déterminèrent le processus d’innovation au sein de l’entreprise et furent considérés par beaucoup comme radicaux. Somoroff a ainsi proposé des expositions, des vidéos, des publications et des installations comme moyen de faire de l’art un divertissement, plutôt que d’utiliser des modèles de marketing stratégiques classiques, devenant ainsi l’un des premiers artistes à reconnaître la transition culturelle de la publicité au divertissement comme mécanisme de vente contemporain.
Il a obtenu des résultats honorables en réaffectant chaque année des budgets marketing déductibles des impôts, qui comprenaient de l’art sérieux, afin d’augmenter les recettes et d’accroître le taux d’identification de la marque. Au fil des années, les résultats de ses nombreuses innovations ont été récompensés par des budgets annuels en nette augmentation.
The Red Sea, Kunst Station St. Peter, Cologne, Friedhelm Mennekes, 2008
En 2008, Somoroff a eu l’honneur de créer l’exposition finale “d’adieu” pour le célèbre curateur, le père Friedhelm Mennekes, de la St. Peter Art Station à Cologne. Il a réalisé une sculpture appelée “The Red Sea“, haute de trois étages et composée de milliers de morceaux de bois. Elle a été visitée par plusieurs milliers de personnes et a abouti à une conférence de Somoroff très suivie juste avant la messe de Pâques.
Revu dans le Kolner Stadt Anzeiger “Somoroff met en scène cette histoire archaïque de foi et de doute, de dévouement et de peur avec une humble simplicité. De simples lamelles s’empilent pour former un colosse puissant, une gigantesque vague qui semble figée, mais qui risque à tout moment de s’effondrer et d’emporter toute vie au fond de la mer noire. Une sculpture vraiment dramatique, époustouflante, qui donne une nouvelle dimension à l’architecture de l’église.
“Des milliers de morceaux de bois divisés forment une transposition sculpturale de la division de la mer Rouge qui, avec ses dix mètres de long, occupe toute la nef centrale et, avec ses douze mètres de haut, surplombe les galeries. Les visiteurs ont la possibilité de traverser la mer Rouge à travers l’étroite gorge et de découvrir ainsi le vécu du peuple d’Israël, la tension du croyant telle qu’elle est connue dans la tradition judéo-chrétienne : entre peur et espoir, doute et foi, murmure et confession”
Thomas Brill, Bildjournelist.
August Sander et Michael Somoroff, à l’occasion de la Biennale de Venise, 2011
En 2010, Somoroff a terminé son œuvre “Absence of Subject“, exposée à l’occasion de la Biennale de Venise 2011. Ce fut la première de son genre à être exposée directement sur la place Saint-Marc à Venise, en Italie. Le projet “Absence of Subject” de Michael Somoroff a été lancé comme une manière de reconsidérer l’œuvre de toute une vie d’August Sander, “People of the 20th Century“, une typologie de l’humanité commencée en 1911.
Somoroff a mis sept mois pour terminer le premier tableau et sept ans pour sélectionner quarante œuvres et “déterrer” les motifs des tableaux iconiques de Sander. Pendant son travail, Somoroff a remis en question ses propres liens avec les sujets de Sander. En ôtant les sujets de Sanders, des figures énigmatiques pour Somoroff, il a révélé la fragilité de la mortalité. “Absence of Subject” constitue un exercice d’appropriation, mais ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il s’agit d’un document qui reflète l’évolution de l’art au XXe siècle.
Amber Terranova l’a qualifié dans le New Yorker “d’hommage non conventionnel” au légendaire August Sander. “Absence of Subject” a fait l’objet d’une tournée dans de nombreux musées à travers l’Europe et les États-Unis. Le projet “Absence of Subject” dans son ensemble, 40 photographies en noir et blanc, 7 installations vidéo et un livre du même nom, a été acquis par le Museum of Fine Arts de Houston, Texas, dirigé par la conservatrice de photographie de renommée mondiale Anne Wilkes Tucker. Cette dernière a ajouté à propos de l’œuvre : ” En opérant une analyse comparative entre la présence et l’absence, Somoroff parvient à émuler l’expérience de la perte, un sentiment complexe que la photographie peine généralement à saisir.
Giannina Braschi Vidéos de récitation, 2011
En 2011, Somoroff a réalisé une série de courtes vidéos mettant en scène la poétesse Giannina Braschi lisant des extraits de son œuvre de littérature Postcolonial, United States of Banana. . Cette œuvre, qualifiée de chef-d’œuvre postmoderne par le romancier Mircea Cartarescu, a été saluée comme la “meilleure œuvre d’art sur le thème du 11 septembre que je n’aie jamais vue”. Cette collaboration entre Somoroff et Braschi témoigne de la capacité à fusionner la poésie et la vidéo pour créer une expression artistique unique et profonde.
Un moment. Maîtres photographes : Portraits de Michael Somoroff
En 1978, Michael Somoroff entreprenait la photographie de 25 figures majeures, mentors et légendes de la photographie analogique. En qualité d’assistant auprès de plusieurs éminents photographes, qu’il qualifie de collègues et d’amis de ses parents, ces séances photo accordées à Michael revêtaient une dimension profondément personnelle. L’ensemble de cette œuvre reflète le respect mutuel qui liait ces artistes. Près de 45 ans après la première séance, cette collection historique fut publiée en 2012 sous le titre “A Moment : Master Photographers, Portraits by Michael Somoroff”, témoignant de l’héritage visuel capturé par Somoroff au cours de ces collaborations exceptionnelles. American Photo Magazine a souligné, dans une série de portraits évocateurs, que Michael Somoroff nous présente des légendes de la photographie dont les noms sont plus familiers que les visages, incluant des figures aussi insaisissables André Kertész, Brassaï, Robert Doisneau, Arnold Newman, Horst et d’autres. Lucy Davies, dans le Telegraph, a exprimé : “Extraordinaire de regarder dans les yeux qui ont façonné la façon dont nous avons vu le 20e siècle“. Le magazine Stern a ajouté que “l’ensemble des 30 photographies grand format en noir et blanc rend indispensable l’inclusion de l’autoportrait de Michael Somoroff“. Le livre a reçu des éloges en tant que l’un des meilleurs livres de photographie au monde de l’année 2012, selon Pop Photo, et a été honoré du titre de meilleur livre de photographie de l’année par American Photographer.
Collections sélectionnées
Les œuvres de Michael Somoroff occupent une place d’honneur dans des musées et des collections d’art prestigieux à travers le monde, notamment au Museum of Modern Art à New York City, au Museum of Fine Arts à Houston, Texas, à la Smithsonian Institution à Washington, D.C., au Museo Correr à Venise, Italie, ainsi qu’à l’International Center for Photography à New York City.
En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle, Michael Somoroff détient actuellement le titre officiel d’”Artist in Residence” au Wyss Translational Center, en partenariat avec l’Université de Zurich et l’ETH Zurich. Cette position témoigne de son engagement continu envers l’avancement artistique et la collaboration avec des institutions de renom à l’échelle internationale
Publications sélectionnées
- The Vegetable Series, International Center of Photography, New York, 1985
- Kinder in Europa. Nicolai, 1988 ISBN 9783875842227.
- Image of the Not-Seen: Search for Understanding. The Rothko Chapel Art Series, 2005. ISBN 0945472048.
- Michael Somoroff: Illumination I, Rothko Chapel, Rothko Chapel Books, 2008. ISBN 9780979091605.
- Absence of Subject. Walter König, 2011. ISBN 978-0983615606.
- A Moment. Master Photographers, Portraits by Michael Somoroff. Damiani, 2012. ISBN 9788862082112.
- Two Crowns of The Egg. Michael Somoroff, Donald Kuspit, Giannina Braschi, Damiani, 2014. ISBN 9788862083539.
- The Eyes magazine special publication, Michael Somoroff, Absence of Subject, PhotoPlastik, 2014
Expositions sélectionnées[edit]
- 2021: Absence of Subject, UnSeen, Amsterdam, Netherlands
- 2015: Installation Video: Inauguration of the Wyss Zürich Translational Center ETH Zürich and University of Zürich
- 2015: Master Photographers, Sol Mednick Gallery at the University of the Arts in Philadelphia
- 2015: Absence of Subject, Ruth Leuchter gallery, Düsseldorf, Germany
- 2015: Absence of Subject, Villa Vauban, Luxembourg City Museum
- 2014: Paris Photo Los Angeles, mixed collection, Julian sander Gallerie
- 2014: Retrospective, MIA Art Fair, Milan, Italy
- 2014: Absence of Subject, Benaki Museum, Athens, Greece
- 2014: Absence of Subject, Sirius Arts Centre, Cork, Ireland
- 2014: Absence of Subject, Encuentros Abiertos in Buenos Aires, Argentina
- 2014: Absence of Subject, Museo Nacional des Artes Visuales, Montevideo, Uruguay
- 2014: Portraits and Nudes, Paris Photo, Feroz Gallery, Paris, France
- 2013; Master Photographers, Fondazione Francesco Fabbri, Treviso, Italy,
- 2013: Master Photographers, Galerie Julian Sander, Bonn, Germany,
- 2013: Absence of Subject, Sala Municipal de Exposiciones de las Francesas, Valladolid, Spain
- 2013: Absence of Subject, Tenerife Espacio de las Artes, Tenerife, Spain,
- 2013: Absence of Subject, Centro de Arte la Regenta, Las Palmas de Gran Canaria, Spain
- 2013: Absence of Subject, Fondazione Stelline, Milan, Italy
- 2012: Tefillah I, Galerie Thomas Schulte, Berlin, Germany
- 2012: Absence of Subject, Gallerie Image, Aarhus, Denmark
- 2012: Absence of Subject, Villa Brandolini F4 Un’Idea di Fotografia, Solighetto-Treviso, Italy,
- 2012: Tefillah 1, Art Basel, Galerie Thomas Schulte, Basel, Switzerland
- 2008: Absence of the Subject, Fotofest Houston, Offsite, Houston, Texas, 2008; 2011: Absense of Subject, Piazza San Marco, on the occasion of the Venice Biennale, Venice, Italy
- 2008-2015: Illumination 1, OMI International Art Center, Sculpture park, Ghent, NY
- 2008: Genesis, Video Animation during Easter Mass, Kunst-Station Sankt Peter, Köln, Germany
- 2008: The Red Sea, Kunst-Station Sankt Peter, Köln, Germany
- Abu Dhabi Art Fair, Collective Work, Abu Dhabi, Emirates Palace
- 2007: Vitamin W, The Wonder Factor, Newark, New Jersey, USA
- 2006: Illumination, Rothko Chapel, Houston, Texas, 2006; Illumination, The Aldrich Contemporary Art Museum, Ridgefield, CT, 2007; BravinLee Programs, Chelsea, New York City, NY, 2007; Illumination, OMI International Art Center, Sculpture park, Ghent, NY, 2008-2012
- 2005: Michael Rees, Michael Somoroff, Yael Kanarek & Manfred Mohr: Consciousness and Process, The Digital in Sculpture, Photography, Animation Deborah Colton Gallery, Houston, Texas
- 2005: Integrating the Digital Consciousness, Art Houston, Houston, Texas, USA, Deborah Colton Gallery, in collaboration with Steven Sacks.
- 2005: Touch and Temperament, Steve Sacks/Bitforms Gallery, ARCO, Madrid
- “The Physics of Spirituality”, Westwood Gallery, Soho, New York City, USA.
- “Digital Consciousness, Michael Somoroff, Michael Rees” during Art Cologne Dieter Zeibig, K99, Köln, Germany
- 2003: “Consciousness and Process, The Digital in Sculpture, Photography, Animation.” Michael Rees & Michael Somoroff, Silvermine Guild Art Center, New Canaan, CT, USA.
- Mucsarnok Palace of Art, Budapest.
- Museum of Design and the ARCHA Theatre, Prague, Czech Republic. State Gallery of Art, Sopot, Poland.
- State Museum of Technique and Design, Warsaw, Poland.
- Honolulu Academy of Arts, Honolulu, HI, USA.
- High Museum of Art, Atlanta, GA, USA.
- Museum of Contemporary Art, Chicago, IL, USA.
- The San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco, CA, USA. Detroit Institute of Art, Detroit, MI, USA
- Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, CA, USA.
- 1996: AICP Exhibiton (Association of Independant Commercials Producers)
- Mucsarnok Palace of Art, Budapest.
- State Gallery of Art, Sopot, Poland.
- State Museum of Technique and Design, Warsaw. Museum of Design and the ARCHA Theatre, Prague.
- Honolulu Academy of Arts, Honolulu, HI, USA.
- High Museum of Art, Atlanta, Ga, USA.
- Museum of Contemporary Art, Chicago, IL, USA.
- 1994: AICP Exhibition (Association of Independant Commercials Producers) Los Angeles, County Museum of Art, Los Angeles, CA, USA. Detroit Institute of Art, Detroit, MI, USA.
- 1986: SOMOROFF: Moving Nudes, Perrain Gallerie, Paris, France
- 1986: Frankfurt Kunstverein, Men Seeing Men, Frankfurt, Germany
- 1985: The Vegetable Series, Olympus Galerie, Amsterdam, Netherlands
- 1985: Photokina, Modern Color Photography, curated by Manfred Heiting, Köln, Germany
- 1985: The Vegetable Series, Olympus Galerie, Hamburg, Germany
- 1980: Photokina, Sixty years of Photography, Cologne, Germany
- 1980: The Vegetable Series, The International Center for Photography, New York City
- 1978: Rizzoli International, Michael Somoroff, New York City
Prix et récompenses
- 1987 Kodak book Prize, Best Photography Book of the Year, Kinder of Europe
- 1994 Association of Independent Commercial Producers (AICP) Gold Metal, Museum of Modern Art, New York, USA
- 1996 Association of Independent Commercial Producers (AICP) Gold Metal, Museum of Modern Art, New York, USA
- 1984-1985 Bronze and Gold Lions, Cannes Lions International Festival of Creativity
- 2012: American Photo Best Photo Books of the Year prize, A Moment. Master Photographers: Portraits by Michael Somoroff
- Clio, Andy Awards,CA Awards, Mobius Awards, Canadian Besse Award, New York Art Directors Club, Society of Publication Designers Award
Honors
- Official “artist in residence” at the Wyss Translation Center, University of Zurich and a communications consultant collaborating with ETH (Swiss Federal Institute of Technology)
- Executive Director, New Light Foundation, Jerusalem, Israel
- New York City Board Member, The Sculptor’s Guild of America
- Honorary Executive Committee Member, Sculpture Center, Queens, New York
- Honorary Member of the judging committee, Director’s Guild of America Film Festival Member of the Director’s Guild of America
Subventions
- 1979: Eastman Kodak Co. – The Philharmonic Project
- 1979: Nikon Corporation, – The Philharmonic Project
- 1980: Spring Mills Corporation Installation
Collaborations éditoriales
- Abschied von der Realität, by Joachim Koch, Rowohlt Verlag 1988
- 2006: You Should See Yourself, Jewish Identity in Post Modern American Culture by Vincent Brook, Rutgers University Press, 2006
- Art Kane by Jonathan Kane, Holly Anderson, Michael Somoroff, Peter Doggett
- Maripol Polaroids, by Maripol, forward by Michael Somoroff
Foires et salons artistiques
Arco, Art Basil, Mia, the Armory, Paris Photo, Photokina, Photofest Houston, UnSeen Amsterdam
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